« Les pollueurs doivent se ranger dans la logique du payement de leurs dettes environnementales », le professeur Mugisho Théophile l’a dit ce 18 août 2023 au cours d’une journée scientifique tenue à l’Université Officielle de Bukavu(UOB).
Payer la dette environnementale suppose que les pollueurs contribuent socialement, économiquement et dans la restauration des écosystèmes.
Pour ce professeur, les pollueurs doivent contribuer au développement des populations affectées par leurs activités au regard de la dégradation de leur milieu de vie. Selon lui, même la justice environnementale telle que présentée actuellement est loin de suffire pour les populations locales.
« La justice environnementale ne tient pas débout ; elle n’est pas suffisante. Mais il y a ce qu’on appelle la justice écologique que je préconise ; qui implique une certaine attitude de respect de l’écologie. Comme je l’ai dit dans ma présentation, ne limiter la production qu’aux seuls besoins nécessaires de l’homme » a-t-il dit.
Au prof MUGISHO de poursuivre « Eviter une surproduction inutile car cette surproduction devient dommageable pour l’environnement ».
A cette même occasion, le doyen de la faculté des lettres de l’UOB, Prof Charles BASHIGE a laissé entendre que le privilège ne doit être accordé ni au maintien des ressources, moins encore à leur surexploitation. Il pense qu’il faut plutôt trouver un équilibre où l’homme a les moyens nécessaires pour vivre. Pour lui, il faut chercher l’harmonie.
« Nous pensons pour nous que le vrai enjeu est de chercher l’équilibre entre bio centrisme et éco centrisme ; car l’un ne va jamais sans l’autre. Notre souci est de pouvoir trouver l’équilibre de coexistence car si on s’attaque à la nature, les conséquences tombent» a dit prof Charles BASHIGE.
Notez que cette journée scientifique était coorganisée par la faculté des lettres de l’Université Officielle de Bukavu et l’Institut Patrice Lumumba.
Rédaction