S’intégrer dans des organisations qui œuvrent en faveur de la biodiversité ouvre plusieurs portes aux jeunes pour faire entendre leurs voix au sujet des programmes environnementaux. Gervais MUDERHWA Coordinateur Général de GYBN (Global Youth Biodiversity Network francophone). Il s’est exprimé au cours d’un séminaire tenue à l’Institut Supérieur de Développement Rural.
Pour illustrer son point de vue il montre que Mkaaji Mpya, une organisation qui travaille en province du Sud-Kivu possède un appel à participation aux formations dans le cadre de son programme leadership sur la gouvernance mondiale environnementale.
Gervais parle aussi de GYBN qui accorde l’opportunité aux jeunes francophones de participer aux débats au niveau mondial sur la biodiversité.
« Lorsqu’on connait déjà le cadre de Kunming-Montréal, c’est une opportunité. Il pourra choisir une cible et travailler dessus. Le programme de leadership sur la gouvernance mondiale de Mkaaji Mpya asbl va faciliter aux jeunes la participation aux grandes réunions sur l’environnement. ».
Ce dernier précise que ce programme permettra le renforcement des capacités à travers des séances de formations et d’informations sur les enjeux environnementaux.
« Alors que nous sommes un grand pays et nous sommes un pays solution, les jeunes ratent de grandes réunions car ils manquent d’informations et ou on a pas d’engagement… alors Mkaaji Mpya ouvre les inscriptions pour ce programme jusqu’au 30 octobre 2023 pour ceux qui veulent. »
Gervais MUDERHWA montre que des opportunités dans le secteur de la recherche sur les Ressources Naturelles existent aussi.
A titre d’exemple, il cite le centre de recherche ‘Angaza Institute’ lequel selon lui accueille aussi des jeunes engagés.
En conclusion de la conférence des parties de Montréal au canada, 23 cibles ont été identifiées dans la convention sur la biodiversité.
Parmi les cibles pour réduire la menace sur la biodiversité figurent l’obligation d’une planification spatiale participative pour chaque zones , le renforcement et développement des capacités, accès aux technologies ainsi que l’égalité de genre dans la mise en œuvre du cadre, pour ne citer que celles-là.
Par la Rédaction