Au total, 453 millions de dollars américains à exécuter en 5 ans. C’est la hauteur de l’enveloppe envisagée dans le cadre du plan de relance de la société Minière de Bakwanga (MIBA).
C’était au cours d’un atelier organisé, à cet effet, à Kinshasa par la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Princesse Adèle Kayinda.
Cette activité a connu la participation de la Présidence de la République représentée par le cabinet du chef de l’Etat et le Conseil présidentiel d’éveil Stratégique, de la Primature, du ministère du Portefeuille, du ministère du Budget, du ministère des Finances, du Conseil supérieur du Portefeuille, du Copirep, de la Miba et de la délégation syndicale de la Miba.
Le plan validé est assorti d’un plan d’investissement de 161 millions de dollars américains à exécuter en 3 ans. Il s’agit d’un pas. Ainsi, la ministre d’Etat en charge du Portefeuille promet son implication pour prioriser le dossier au niveau du gouvernement.
C’est depuis une vingtaine d’année que la Minière de Bakwanga (MIBA) connaît de sérieuses difficultés dont les premiers indices visibles ont apparu vers 1998. La situation s’est aggravée avec le temps pour aboutir à l’arrêt de la production en 2008 et la reprise timide et à un niveau très bas, voire insignifiant, jusqu’à ce jour. Et en l’absence des actions d’envergure à la mesure de la situation, la ministre d’Etat en charge du Portefeuille a convié à Kinshasa, vendredi 6 janvier 2023, les acteurs concernés dans un atelier axé sur la relance de cette société, jadis, fleuron de l’économie nationale.
Ces assises qui ont mis autour d’une table les délégués de la Présidence de la République représentée par le cabinet du chef de l’Etat, du Conseil présidentiel d’éveil Stratégique, de la Primature, du ministère du Portefeuille, du ministère du Budget, du ministère des Finances, du Conseil supérieur du Portefeuille, du Copirep, de la Miba et la délégation syndicale de la Miba, ont débouché sur un diagnostic, du reste, catastrophique, de cette entreprise qui a besoin des capitaux frais pour se relancer.
Ainsi, le plan de relance ambitieux à la dimension de la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, est chiffré à 453 millions de dollars américains à exécuter en cinq ans. Il est assorti d’un plan d’investissement à hauteur de 161 millions de dollars américains à exécuter en 3 ans.
CongoVert / le potentiel