La protection des espèces rares intéresse au plus haut niveau le gouvernement des États-Unis d’Amérique.
Dans une déclaration de Matthew Miller, porte-parole du gouvernement américain, lequel est intervenu en début de semaine, certains cadres et anciens responsables dans le secteur de protection de la nature ont été désignés inéligibles à l’entrée aux États-Unis en raison de leur implication dans des actes de corruption importants.
Au premier rang on note Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN);
Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et directeur de l’ICCN ;
Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN.
Les USA soulignent qu’en tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin.
Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l’état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages.
Pour une certaine opinion, cette action montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de ceux en RDC qui s’évertuent de perturber le trafic des espèces sauvages et de préconiser l’obligation de rendre des comptes incombant aux fonctionnaires corrompus et aux criminels transnationaux.
Et que ces désignations réaffirment également l’engagement des États-Unis à lutter contre la corruption, qui est préjudiciable à l’intérêt général, freine la prospérité économique des nations et entrave la capacité des gouvernements de répondre efficacement aux besoins de leurs peuples.
À cette même occasion, le Département d’État a aussi désigné la femme de Léonard Muamba Kanda, Rose Ngokali, et la femme de Cosma Wilungula, Esther Mwanga Wilungula, comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux États-Unis.
Rédaction