𝐷𝘦𝑝𝘶𝑖𝘴 𝘶𝑛 𝑚𝘰𝑚𝘦𝑛𝘵, 𝑑𝘦𝑠 𝑎𝘤𝑡𝘦𝑢𝘳𝑠 𝑠𝘰𝑐𝘪𝑜-𝑝𝘰𝑙𝘪𝑡𝘪𝑞𝘶𝑒𝘴 𝘥e𝘣𝑎𝘵𝑡𝘦𝑛𝘵 𝘴𝑢𝘳 𝘭𝑎 𝑝𝘳𝑜𝘣𝑙e𝑚𝘢𝑡𝘪𝑞𝘶𝑒 𝑑𝘦 𝘭𝑎 𝑔𝘦𝑠𝘵𝑖𝘰𝑛 𝑑𝘦𝑠 𝑑e𝑐𝘩𝑒𝘵𝑠 𝑑𝘢𝑛𝘴 𝘭𝑎 𝑣𝘪𝑙𝘭𝑒 𝑑𝘦 𝘉𝑢𝘬𝑎𝘷𝑢. 𝘊𝑒𝘴 𝘥e𝘤ℎ𝘦𝑡𝘴 𝘤𝑜𝘯𝑠𝘪𝑑e𝑟é𝑠 𝑠𝘰𝑢𝘷𝑒𝘯𝑡 𝑐𝘰𝑚𝘮𝑒 𝑐𝘢𝑢𝘴𝑒s 𝑑𝘦 𝘤𝑒𝘳𝑡𝘢𝑖𝘯𝑒𝘴 𝘤𝑎𝘵𝑎𝘴𝑡𝘳𝑜𝘱ℎ𝘦𝑠 𝑑𝘰𝑛𝘵 𝘭𝑒𝘴 𝘪𝑛𝘰𝑛𝘥𝑎𝘵𝑖𝘰𝑛𝘴 𝘦𝑡 𝑡𝘰𝑢𝘴 𝘴𝑒𝘴 𝑐𝘰𝑟𝘰𝑙𝘭𝑎𝘪𝑟𝘦𝑠 𝑒𝘵 𝘭𝑎 𝑑𝘦𝑠𝘵𝑟𝘶𝑐𝘵𝑖𝘰𝑛 𝑑𝘦 𝘭’𝘦𝑛𝘷𝑖𝘳𝑜𝘯𝑛𝘦𝑚𝘦𝑛𝘵.
CONTEXTE
Des études scientifiques prouvent que la ville de Bukavu produit, à elle seule, plus de 890 tonnes de déchets par jour.
La ville de Bukavu étant en pleine explosion démographique, cela est justement normal. Cependant, la gestion de ces déchets mérite une approche stratégique bien peaufinée.
Des déchets pullulent ici et là dans la ville, le lac pollué, des caniveaux et égouts bouchés, des bouteilles font désormais un décor ridicule de la ville.
Des initiatives décrétées par l’autorité urbaine demeurent moins efficaces. Le Salongo obligatoire de chaque samedi n’a aucune mesure d’accompagnement.
Ici et là, des jeunes se limitent à déboucher des caniveaux et déversent les mêmes déchets sur la chaussée. Cela conduit au rejet dans l’air de gaz à effet de serre. A certains endroits, quelques déchets trouvent la *petite chance* d’être évacués le même jour ou quelques jours après.
On a comme impression, que la question s’arrête à l’évacuation. Ainsi, des questions se posent, ces déchets sont évacués où et pour quelle finalité ? Stockage, incinération, réutilisation ou recyclage ?
Des gens pensent que le Salongo c’est seulement sur les artères principales. Plusieurs personnes restent à la maison, sans rien faire jusqu’à 10h , pas même un Salongo à la maison. Des voitures des privés et des conducteurs des véhicules de transport en commun sont interdits de circuler , tous n’attendent que 10h pour vaquer à leurs occupations, c’est irréfléchi et un manque à gagner pour l’économie de la province , et même pour la population.
Tenez, un conducteur d’un bus de transport en commun peut facilement gagner près de 50.000 FC de 6h à 10h, acheter du carburant dont un montant donné revient dans le trésor public.
Finalement, là où il devrait consommer 15 litres ou 20 litres par jour, il ne va que consommer 10 litres, parce qu’il était contraint de ne pas travailler avant 10h
Il y a d’autres activités qui sont paralysées, un malade qui doit se rendre à l’hôpital traîne d’y arriver faute de moyens de transport, d’autres besoins où des produits devraient être achetés pendant ce temps restent en souffrance car les marchés, boutiques et magasins sont fermés
𝙋𝑰𝙎𝑻𝙀𝑺 𝑫𝙀 𝙎𝑶𝙇𝑼𝙏𝑰𝙊𝑵
✓𝗜𝗻𝘀𝘁𝗮𝘂𝗿𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘁𝗮𝘅𝗲 « 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗱e𝗰𝗵𝗲𝘁𝘀 ».
𝗔𝘂𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗱𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗰𝗮𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗺e𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝘀𝗲𝗹𝗼𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝗽e𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝗱e𝗳𝗶𝗻𝗶𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁é𝘀. 𝗟𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗻𝗱𝘀 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀é𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗳𝗳𝗲𝗰𝘁é𝘀 à 𝗹𝗮 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲s 𝗱e𝗰𝗵𝗲𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝗿𝗲𝗰𝘆𝗰𝗹𝗮𝗴𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 (𝗰𝗿é𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶)
✓𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐝e𝐜𝐡𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐩𝐥𝐚𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐭è𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬, 𝐦e𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐮𝐞𝐬, 𝐩𝐫e𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬
✓ 𝐈𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐚𝐱𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐦𝐛𝐚𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐛𝐨𝐮𝐭𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐨𝐮 𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝’en𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
✓ 𝙍𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙤𝙗𝙡𝙞𝙜𝙖𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙡’𝙖𝙗𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙢e𝙣𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝙨𝙚𝙧𝙫𝙞𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙙e𝙘𝙝𝙚𝙩𝙨
✓𝙀𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚𝙧 𝙡’é𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙤𝙣𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙖𝙡𝙞𝙩é
✓Encourager la consommation responsable et éviter le gaspillage
✓Encourager la consommation des produits au label environnemental
✓ Sensibiliser et éduquer la population
✓Encourager le tri des déchets à partir des ménages
✓ Etc
𝑳𝒆 𝒄𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒖𝒑e𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒔𝒚𝒔𝒕e𝒎𝒆 𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒂𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒅’a𝒄𝒉𝒆𝒕𝒔, 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏é𝒕𝒆, 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆
Déogratias Cubaka
Journaliste, DDH et enseignant
_Research-lecturer in economics and management_
*MSc student in economics applied to environment and climate change